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NOTES ET VARIANTES, VERS 98-105

des laisses en ier. Nous avons à tort exposé une autre doctrine dans notre Introduction (p. lii). Nous reconnaissons volontiers une erreur sur laquelle M. Gaston Paris a appelé notre attention, et nous prions notre lecteur de rectifier dans ce sens le passage de notre Introduction, qu’on supprimera en le remplaçant par les lignes précédentes. ═ La thèse de M. G. Paris nous paraît juste. De même cependant qu’il y a dans notre vieux poëme des couplets uniquement en un, et des laisses mixtes en un, ur et u ; de même on pourrait dire qu’il y a dans notre poëme des couplets en er, et des laisses mixtes en er et en ier. Cette doctrine nous paraît soutenable ; mais nous n’hésitons pas à lui préférer celle que nous venons de préciser. ═ Lire, dans le couplet III, à la fin des vers : chevaliers, aidier, amistiez, chiens, cargiez, repairier, Michiel, bien, afiancier, mien, chiefs, deintiet. ═ Lire, dans le couplet VIII, en assonances, les mots : chevalier, chiers, vergier, Oliviers, gunfanuniers, bien, chevalier, viell, legier, eglentier, mier, chief, enseignier, bien.

Vers 98.Abatied. O. Cf. respundiet (v. 2411) ; survesquiet (2615). Ces formes de la 3e personne du parfait simple n’ont pas été (comme nous l’avions cru nous-même, Épopées françaises, t. I, p. 214) imaginées pour le besoin de l’assonance. On les trouve dans le corps des vers (2615) et en prose.

Vers 99. — Eschech. O. Cf. la forme eschec aux v. 1167, 2478.

Vers 102. — Pour le cas sujet il faut l’s finale.

Vers 103.Empereres. O. V. la note du v. 1.

Vers 104.Olivert. O. Erreur évidente. Cf. la note du v. 176. — V. la monographie de Roland à la note du v. 194, et celle d’Olivier à la note du v. 255. Pour placer ces notes historiques, nous choisissons toujours le lieu du poëme où chacun de nos héros commence véritablement à jouer un rôle.

Vers 105. — Sansun. Pour le cas sujet il faudrait Sanses, qui ne se trouve pas une fois dans le texte d’Oxford. Il est encore question du duc Samson aux vers 1275, 1531, 1537, 2187 et 2408. ═ Ce personnage est compté au nombre des douze Pairs : 1° par la Chanson de Roland ; 2° par la Karlamagnus Saga ; 3° et 4° par les Remaniements de Paris et de Venise VII ; 5° par Gui de Bourgogne ; 6° par la Chronique de Weihenstephan, et enfin, 7° par l’Entrée en Espagne. ═ Samson est représenté partout comme duc de Bourgogne ; il est le père de « Gui de Bourgogne ». ═ Dans le Roman de ce nom, il tient une certaine place. Son fils, à la fin du poëme, trouve en Espagne ce père qu’il n’a jamais vu et tombe enfin dans ses bras : « L’enfes Guis de Borgoigne est alés à Samson, — Plus de c. fois li baise la bouche et le menton. » (V. 3983, 3984.) ═ L’Entrée en Espagne n’avait pas craint de faire déjà mourir