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PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE

des deux sources entre lesquelles se sont partagées toutes les littératures poétiques de l’Europe au moyen âge, 44. ═ Pour donner une idée de ce document important, nous en avons cité in extenso et traduit tout un chapitre, lxxx-lxxxi. V. Turpin.

CHRONIQUE DE WEIHENSTEPHAN. (Le manuscrit est du xve siècle ; l’original est peut-être du xive.) Ce qu’on y trouve relativement la grande expédition d’Espagne, 49 ; aux douze Pairs, 74, et à la fable de Berte, 26.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT DE TOURNAI. (Commencement du xiiie siècle.) Sa version sur l’expédition d’Espagne, 45.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT 5003. (Original remontant tout au plus au xive siècle ; manuscrit du xvie.) C’est un calque du faux Turpin, 48, 49.

CHRONIQUE SAINTONGEAISE. (Commencement du xiiie siècle.) Ce qu’on y lit sur la fable de Berte, 25 ; sur les enfances de Roland, 61 ; sur l’expédition d’Espagne, 65 et 45.

CHRONIQUES DE SAINT-DENIS. Rôle qu’elles donnent à Roland ; leur version sur l’expédition d’Espagne, 45, 47.

CICLATON. Définition, 54.

CID (poëme du), cxl.

CIZE. Le pays de Cize. V. Sizer.

COMMUNION SYMBOLIQUE par l’herbe, 164, 165.

COMPARÉ (art). « Nous nous sommes attaché (disions-nous dans notre Introduction), à faire ici de l’art comparé, et c’est dans ce but que nous avons voulu offrir à nos lecteurs toute une série de fragments littéraires de toutes les époques et de toutes les langues, dont Roland fut le héros et que l’on pût facilement comparer l’un avec l’autre, cxxxvii. » ═ Voici la liste de ces fragments cités et traduits : 1° Un extrait d’un des remaniements du Roland qui donnera l’idée de ces rifacimenti, cvii-cix. 2° Un chapitre de la Chronique de Turpin, où l’on surprendra le clerc du xiie siècle en flagrant délit de corruption de notre légende, lxxix-lxxx. 3° Un fragment de la Chronique de Philippe Mouskes, cxii. 4° Des passages importants du Ruolandes Liet qui nous montreront notre légende en Allemagne, 180-182 ; cxxi, cxxii. 5° Tout le Roncevaux de la Keiser Karl Magnus’s Kronike, qui nous fera suivre Roland en Danemark, 252-264. 6° Nous remonterons plus haut, vers le nord, en lisant la dernière partie de cette branche de la Karlamagnus Saga qui est consacrée à Roncevaux, 247-252. 7° Nous comprendrons mieux ce qu’est devenue notre légende en Italie quand nous aurons lu un fragment de l’Arioste, cxxxvii, cxxxviii, et des vers de Pulci, cxxxviii. 8° La romance : En Paris esta dona Alda, nous fera voir comment notre légende a pu être espagnolisée sans cesser d’être française, cxlii. 9° Pour donner une idée de nos Romans en prose et de la Bibliothèque bleue, nous citerons un chapitre de Galien, cxviii, cxix. 10° Arrivés à la Renaissance et au xviie siècle, nous suivrons Roland sur la scène lyrique, en lisant une scène du Roland de Quinault, cl-clii. 11° Nous saurons comment le xviiie siècle a compris notre légende, en étudiant la « Chanson de Roland restituée par M. de Tressan », clviii, clix. 12° Et Rouget de Lisle, dans son Roland à Roncevaux, nous conduira jusqu’au delà de la Révolution, clxi, clxii. 13° Pour la Restauration, nous citons un passage de la Gaule poétique de M. de Marchangy, le « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii, clxiv. 14° Le Cor, d’Alfred de Vigny (1835), clxxiv, et 15° Une scène du Roland à Roncevaux, de Mermet (1865), clxxxv, nous amènent jusqu’à nos jours. ═ Avec ces quinze citations, nous pouvons faire une étude comparée assez complète sur toutes les formes qu’a partout reçues notre légende.

CONFESSION au plus proche parent, 164, 165.

CONJONCTIONS. Se venant de si, 95 ; cum et cume, 16, etc.

CONQUESTE DU GRAND CHARLEMAIGNE DES ESPAIGNES. C’est le titre de cette compilation en prose qui, en 1478, s’appelait Fierabras à cause du roman qui en était le principal élément. Notice bibliographique, cxiv, cxv. ═ Persistance de ce livre, qui est un des Romans les plus populaires de la « Bibliothèque bleue », clvii. ═ Il est traduit en anglais (The Lyf of Charles the Great), 1485, cxxx, et en espagnol : Historia del emperador Carlomagno e de les doce Pares de Francia, cxlii. ═ La traduction espagnole est elle-même traduite en portugais, et ornée de deux