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POEZ — PORTER

POEZ. Verb. neut., 2e p. s. de l’ind. prés. (Pour poes, de potes.) Venger te poez, 2456.

POEZ. Verb. neut., 2e p. p. de l’ind. prés. (Potetis), 1104, 1538.

POI. Verb. neut., 1re p. s. de l’ind. prés. (Possum.) Ne la poi traire, dit Olivier en parlant de son épée, 1365.

POI. Adj., s. p. m. Peu (Pauci) : Poi s’en estoerstrent, 3632. — R. p. m., poi : Quant paien virent que Franceis i out poi, 1940.

POI. Adv. Peu (bas lat. paucum) : De noz Fanceis m’i semblet aveir mult poi, 1050. Mais ce mot se trouve presque exclusivement employé dans la locution pur poi ou pur poi que..., laquelle signifie : « Il s’en faut de bien peu que... » : Pur poi d’ire ne fent, 304. Por poi qu’il n’est desvet, 2784. Carles cancelet, pur poi qu’il n’est caüt, 3608.

POIGN. R. s. m. (Pugnum), 767, 874, 1903, 2678, 2701, 3845. V. Puign, poinz, puing.

POIGNANT. Part. prés., s. s. m. Piquant de l’éperon (Pungens) : Le cheval brochet, si vient poignant vers lui, 2055. — R. s. m., poignant : As vos poignant Malprimis, 889. V. Puignant.

POIGNEOR. R. s. m. Combattant guerrier (Pugnatorem), 3775. Cf. puinneres au v. 3033, qui est le cas sujet, et puigneürs, r. p. m, au v. 3677.

POINZ. R. p. m. Poings (Pugnos), 720, 1359, 1612. V. Puign.

POIS. Verb. neut., 1re p. s. de l’ind. prés. (Possum), 657, 1548, 2412. V. Puis.

POIS. Adv. Ensuite (Post) : Pois, me jugez Rollant à rere garde, 656. Pois est munted, entret en sun veiage, 660. Cf. 1358, etc. Voy. Puis.

POISANT. Part. prés. employé adjectivement. (Possentem.) Seignat sun chef de la vertut poisant, 3111. Cf. puisant, au r. s. f., 2731.

POISSENT. Verb. neut., 3e p. p. du subj. prés. (Possint), 3049.

POISSET. Verb. neut., 3e p. s. du subj. prés. (Possit), 1555, 3049. V. Puisset.

POR. S. p. m. Porcs (Porci), 1751, et porc, 2591, 3223.

POR. Préposition (Pro), 68, 687, 1437, 1640, 1722, 2102, 2582, 2789, 3785. V. Pur, qui est la forme correcte (pour les mêmes raisons développées plus haut au mot nos). C’est à ce mot que nous exposerons les différents sens de cette préposition, et aussi ceux de por quei, 1722, 2582 ; por ce que, 2102 ; por poi que, 2789, etc.

PORRUM. Verb. neut., 1re pers. du futur (Potere habemus), 1973. V. Puis, purrum, purum, purruns.

PORT. R. s. m. Défilé dans les montagnes, et, par extension, les montagnes elles-mêmes (Portum) : Se l’pois trover à port ne à passage, 657. — S. p. m., port : Brochent ad ait tant cum durent li port, 1802. — R. p. m., porz : Li reis serat as meillors porz de Sizer, 583. Cf. 719, 741, 790, 944, 1057, 1071, 2939... ═ Deux fois ce mot a le sens de « port de mer ». Au r. s. : Suz Alixandre ad un port juste mer, 2626 ; et au r. p. : Dès Besençun tresqu’as (porz) de Guitsand, 1429. Le mot n’est pas dans le manuscrit, mais a été restitué par tous les éditeurs d’après les manuscrits de Paris et de Versailles.

PORT. Verb. act., 3e p. s. du subj. prés. de porter (Portet), 2687, 2949, 3017.

PORTE. S. s. f. (Porta.) Du Pareïs li seit la porte uverte, 2258. — R. p. f. : portes, 2690.

PORTER. Verb. act. Inf. prés. (Portare), 610, 897, 3266. — Ind. prés., 3e p. s. : portet, 977, 1154, 1576, 1641. 2e p. p. : portez, 1722. 3e p. p. : portent, 93, 2396. — Imparf. de l’ind., 3e p. s. : portout, 203 (?). —