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OTUN — PAIENUR

ert fins otriée, 3395. — Part. passé, s. s. f. : otriée, 3395. R. s. n. : otriet, 3962. ═ Pour le sens, il convient de remarquer le vers 3760, précédemment cité, et que l’on peut traduire ainsi qu’il suit : « Je ne concède pas qu’il y ait là un cas de trahison... »

OTUN. R. s. m. d’Otes, 2432, 2971, 3058. V. Otes.

OU. Conj. (Aut), 3570. La forme la plus usitée est u (qui se prononçait ou), et aussi o. V. o et u.

OÜD (ad). Verb. act., 3e p. s. du parf. comp. d’aveir. (Habet habutum.) Ad oüd granz duns, 845.

OÜD (unt). Verb. act., 3e p. p. du parf. comp. d’aveir : Unt oüd e peines e ahans, 267.

OÜMES. Verb. act., 1re p. p. du parf. simple d’aveir (Habuimus), 2178. V. Aveir.

OURENT. Verb. act., 3e p. p. du parf. simpl. d’aveir (Habuerunt), 1411. V. Aveir.

OÜSSE. Verb. act., 1re p. s. de l’imparf. du subj. d’aveir (Habuissem), 691. V. Aveir.

OÜSSENT. Verb. act., 3e p. p. de l’imparf. du subj. d’aveir (Habuissent), 688. V. Aveir.

OÜSSUM. Verb. act., 1re p. p. de l’imparf. du subj. d’aveir (Habuissemus), 1102. Cf. Oüsum, 1717 et 1729. V. Aveir.

OÜSUM. V. Oüssum.

OÜST. Verb. act., 3e p. s. de l’imparf. du subj. d’aveir. (Habuisset.) Deus ! quel baron, s’oüst chrestientet, 3164. Cf. 899.

OUT. Verb. act., 3e p. s. du parf. simpl. d’aveir (Habuit), 26, 62, 78, 115, 142, 609, 1538. ═ I out, locution fréquemment usitée, dans le sens de : « Il y eut là » : Un faldestoed i out, 115. ═ Out, comme d’autres temps et modes d’aveir, s’emploie avec par, qui donne à l’adjectif suivant la force d’un superlatif : Par out fier lu vis, 142. V. Aveir.

OÜT (ai) Verb. act., 1re p. s. du parf. comp. d’aveir : Si’n ai oüt e peines e ahans, 864. V. Oüd (ad), Oüd (unt) et Aveir.

OZ. S. p. f. de ost. Armée (Hostes), 598, 1086, 2630, 3291, 3346. — R. p. f. : oz, 1169, 2629, 2926, 3994. V. Ost et Host.

P

PA(I)ENIME. Adj., r. s. f. Païenne. (Le ms. porte paenime. Ce mot est généralement un substantif dérivé de paganismus, et c’est paienie que l’on emploie comme adjectif. On peut, ce me semble, supposer ici une erreur du scribe.) Puis (si) escrient l’enseigne pa(i)enime, 1921.

PAIENOR. V. Paienur.

PAIENS. S. s. m. (Paganus.) Atant i vint uns paiens, Valdabruns, 617. Cf. 537, 940, 974, 3445 ; et paien, 627, 1519. — R. s. m. : paien, 22, 101 (?). — S. p. m. : paien, 61, 709, 1015, 3139, 3524, 3561, 3997 ; paiens, 2349, et, par erreur, paient, 1547. — Voc., p. m. : paien, 1535, 3326. — R. p. m. : paiens, 24, 2142. ═ Presque toujours paiens est employé substantivement, mais on le trouve aussi dans le sens d’un véritable adjectif. Ex., au s. s. m., paiens : Li reis paiens parfundement l’enclinet, 974, et, au r. s. f, paiene : Turnat sa teste vers la paiene gent, 2360, etc. ═ Il est à peine utile d’ajouter que ce mot est partout appliqué aux mahométans, que notre moyen âge a regardés comme des idolâtres.

PAIENUR. Des païens ( Pagano-