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NOTES ET VARIANTES, VERS 3577-3593

Vers 3577. — Lire iert.

Vers 3579.Vassal. O. Il faut vassals, à cause du cas sujet.

Vers 3581.Lor. O. V. la note du vers 17.

Vers 3585.Bronies. O. Brunies pour l’assonance.

Vers 3586.Fuus. Mu. Fous est très-distinctement dans le manuscrit.

Vers 3588.Josque. O. V. la note du vers 510.

Vers 3589.Amirail. O. V. la note du vers 2615. ═ Carles. O. V. la note du vers 15 sur les vocatifs. ═ Purpenses. O. ═ Le manuscrit de Paris suit ici plus volontiers qu’ailleurs le texte primitif. Dans la partie de ce manuscrit qui correspond à nos vers 3520-3675, nous trouvons, en effet, sur neuf laisses féminines, huit couplets assonancés par la dernière voyelle, comme ceux du manuscrit d’Oxford. ═ Tout au contraire, le rajeunissement de Venise VII n’offre partout que des laisses rimées, alors même que ceux de Paris et de Versailles conservent textuellement quelques couplets de la version originale. ═ Nos Refazimenti, comme on le voit, ne se ressemblent pas les uns aux autres, et chacun d’eux, en outre, ne se ressemble pas à lui-même. ═ Ainsi (et pour ne parler que du manuscrit de Paris), le rajeunisseur a refait presque entièrement le vieux poëme, et a, pour tout le moins, changé en rimes toutes les assonances jusquau couplet 205 (éd. Fr. Michel) ; puis, à partir delà, et très-probablement par paresse, il a parfois conservé les laisses primitives (et c’est ce qui a lieu notamment pour le passage de notre poëme qui est l’objet de cette note) ; puis enfin, depuis la strophe 230, il a modifié le fond même de la Chanson, et, partant, la forme du texte original, et l’on ne trouve plus désormais, dans son œuvre véritablement nouvelle, une seule assonance à l’ancienne mode. ═ Au total, sur 87 laisses féminines que nous offre le texte de Paris, 67 ont été rajeunies, mais il est demeuré vingt couplets originaux. ═ Ajoutons que quelquefois, dans cette même rédaction, les laisses anciennes ont été conservées par le scribe à côté des laisses rajeunies : c’est le cas des strophes 307 et 308 (éd. F. Michel), qui sont en réalité la version primitive des strophes 305, 306 et 309. Faut-il uniquement attribuer un tel fait à la négligence ? Le scribe n’était-il pas heureux de fournir aux jongleurs quelques variantes pour chanter à leur guise tantôt un couplet, tantôt un autre ? Les jongleurs eux-mêmes ne le demandaient-ils point ? Autant de questions difficiles à résoudre.

Vers 3591.Filz. O. Pour le cas régime, fil. ═ Lire mien. ═ Esciente. O. V. la forme escientre, aux vers 539, 552, 1791, 1936.

Vers 3592. — Cf. chalenges aux vers 394 et 1926.

Vers 3593.En fedeldet voeill. O. La correction est de Mu. ═ Fieu. V. la note du vers 76. ═ Devien est préférable, et vien au vers suivant.