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NOTES ET VARIANTES, VERS 2041-2056

Vers 2041.Cumbatuz. O. Pour le r. s., cumbatut.

Vers 2044.E n’est pas dans le manuscrit.

Vers 2045.Ies. O. V. la note du vers 648. ═ Jantiz honz, sire, que es-tu devenuz. (Lyon.)

Vers 2047.Gualter. O. Pour le cas sujet, il faut Gualtiers. ═ Marlaguz. Lyon. ═ Dans la Keiser Karl Magnus’s Kronike, Gautier est appelé Volter, et est présenté comme le fils de la sœur de l’Archevêque. « Les chrétiens étaient là tous tués, dit l’auteur danois, excepté Roland, Turpin, Volter et Irot (?). Le vieux Irot dit à Roland : « Secours-moi. Je n’ai jamais eu peur dans aucun combat avant celui-ci. » Roland se retourna, et commençait à combattre quand Volter et Irot furent tués. »

Vers 2048. — Lire viell. O. V. la note du vers 171, en la faisant concorder avec celle du vers 1500.

Vers 2049.Tun drut. O. Il faut, pour le cas sujet, tis druz.

Vers 2050.Percet mun escut. O. Pour la même raison, il faut perciez mis escuz. ═ Pour perciez, voir la note du vers 1500, qui s’applique à ce mot, lequel se trouve uniquement, comme assonance, dans les laisses en ier.

Vers 2051.Desmailet e rumput. O. Le cas sujet exige Desmailez e rumpuz.

Vers 2052. — Ce vers est horriblement mutilé dans le manuscrit. IIot une lance ferut. Encore les mots une et ferut ont-ils été ajoutés en interligne. Mu. a reconstitué la vraie leçon, d’après les textes heureusement interprétés de Venise IV (Par me le cors de lance son feru), de Paris (Par mi le cors sui en VII lieus ferus), de Versailles (Par mi le cors o lances mes cosuz). Mais Mu. n’a pas connu le texte de Lyon, qui est le plus clair : De quatre espiez feruz. ═ Ferut. O. Pour le cas sujet, il faut feruz.

Vers 2053.Chier vaut mieux que cher. V. la note du vers 1500.

Vers 2054.At. O. V. la note du vers 2.

Vers 2055.Poignant. O. Il faut, pour le cas sujet, un z au lieu du t.

Vers 2056. — « Le texte a été ici violemment abrégé. Dans les autres rédactions, Roland, comme on doit s’y attendre, prend des renseignements sur le sort des chevaliers qu’il a confiés à Gautier, et celui-ci raconte alors tout ce qui lui est arrivé. » (Note de Müller.) Nous pensons avec M. Müller que le texte primitif renfermait ici une laisse de plus, que nous allons essayer de restituer d’après le texte de Venise, et aussi d’après ceux de Versailles, de Paris et de Lyon.

« Sire Gualtier, ço dist li quens Rollanz,
« Bataille oüstes od la païene gent.
« Vus suliez estre vassals e cumbatanz :
« Mil chevaliers en menastes vaillanz ;