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NOTES ET VARIANTES, VERS 721-749

Vers 721.L’ad sur. O. Correction de M. Müller. ═ La Keiser Karl Magnus’s Kronike nous fournit ici une variante assez importante : « J’ai rêvé, cette nuit, que l’Ange de Dieu venait vers moi et qu’il brisait mon épée entre ses mains... »

Vers 722.At. O. V. la note du vers 2. ═ Trussée. Mu.

Vers 723. — Lire ciel. V. la note du vers 545. ═ Au vers 726, lire iert.

Vers 727.Vers. O. La correction est de M. Müller, d’après les textes de Venise et d’Oxford.

Vers 728.Uns leuparz. O. Pour le cas régime il faut un leupart.

Vers 729.Demeine, ou Demenie. Mi. G. Mu.

Vers 730.De sale. O. Erreur évidente.

Vers 731. — Lire les galops. O. Les plus anciens exemples de ce mot nous l’offrent toujours au pluriel : Les grans galos, etc. (V. les articles de MM. Gachet et Littré.)

Vers 732.Ver. O. V. la note du vers 727.

Vers 733.Lepart. O. Au vers 728, on a leupart, qui est plus étymologique.

Vers 735.E n’est pas dans O. Müller a supposé mais.

Vers 737.Noit. O. V. la note du vers 611.

Vers 738.Empereres. O.

Vers 739.Host. O. Quatre fois nous trouvons, dans notre texte, host écrit sous cette forme. (Vers 739, 785, 883, 2760.) Mais le mot, dans l’usage, avait déjà perdu son h initiale, comme le prouvent cent autres exemples. ═ Lire cele (ost étant du féminin).

Vers 740.Barons. O. V. la note du vers 30.

Vers 742. — Lire K’iert. O. (?) V. les notes des vers 545 et 517.

Vers 743. — Lire Miens. O. V. la note du vers 545.

Vers 744.Baron. O. V. la note du vers 30.

Vers 746.Vos. O.

Vers 748.Ansguarde. O. Ce mot est composé avec ante. Or ante, dans notre texte, a donné einz, que nous avons restitué. (Vers 83, 449, 688, 759, 1037, 1065, 1690, 1804, 2939, 3043, 3394, etc.)

Vers 749.Oger. O. On trouve, pour le cas sujet, Ogers, au vers 3546. Lire Ogiers, ici comme partout. ═ Pour la légende d’Ogier (lequel d’ailleurs n’est dans la Chanson de Roland qu’un personnage secondaire et presque épisodique), nous renvoyons le lecteur à notre note du vers 94, où nous avons esquissé toute son histoire poétique et signalé les sources de sa véritable histoire. Deux remarques seulement. 1° Ogier n’est pas mis au nombre des douze Pairs par notre vieux poëme ; mais il reçoit cet honneur dans l’Entrée en Espagne, Renaus de Montauban, Gui de Bourgogne, le Voyage, Otinel, Fierabras, etc. 2° M. Barrois a essayé fort longuement de prouver qu’Ogier était un Ardennois et non