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ERRATA


1o Dans l’Introduction, le lecteur voudra bien supprimer (p. l, lignes 16-21 de la note) tout ce qui se rapporte aux couplets en ier et en er, lesquels sont nettement distincts dans le Roland. Il en est de même de tout ce qui concerne la distinction des laisses masculines et féminines en u (p. li, lignes 9 et suiv. de la note). Ces quelques lignes seront remplacées comme il convient dans notre volume complémentaire.

2o Dans le texte, lire : muntet au v. 92 ; Gefreiz, 106 ; fil, 149 ; oilz, 283 ; aproismiet, 468 ; genz, 590 ; neiet, 690 ; les galops, 729 ; seinz Peres, 921 ; diable, 983 ; s’aleient, 990 ; chanz et chantez, 1014 ; Oliviers muntet desur un pui haltur, 1017 ; tels, 1044 ; grant, 1086 ; la, 1120 ; fit ou fid, 1130 ; de l’ Peril jusqu’as Seinz, 1428 ; genz, 1641 ; quens, 1897 ; recumant, 1937 ; entercier, 2180 ; jus, 2296 ; sus, 2826 ; dolenz, 2835 ; Rabel, 3014 ; olifanz, 3119 ; Dapamorz, 3216 ; nuls, 3344 ; Franc, 3350 ; moz et estranges, 3717 ; parent 3847 ; tels, 3904 ; plusieurs fois et au lieu de e (3961) ; braz, 1711 ; tut le jur, 1780, etc.═ Réunir en une seule laisse les deux couplets 109 et 110 ; 203 et 204 ; 216 et 217 ; 237 et 238 ; 296 et 297. ═ Les laisses 3, 8, 18, 26, 36, 41, 51, 59, 64, 90, 103, 116, 128, 133, 142, 155, 162, 164, 178, 182, 186, 194, 201, 286, 288, sont des couplets en ier, et il les faut distinguer de ceux en er. Les mots qui terminent chacun de leurs vers devront donc être en ier, iez, ien, etc., et cela non-seulement en assonance, mais dans le corps même de tous les autres vers. C’est ainsi qu’on lira partout : Olivier, bien, mielz, etc. Fondée sur une des lois de la formation de notre langue, cette règle s’étend aux mots exactement congénères.

3o Dans la traduction, lire : « Nos biens et nos domaines, » 45. — « Nous, » 55. — « Se rassemblent, » 990. — « Au-dessous, » 1283. — « Depuis saint Michel du Péril, jusqu’aux Saints (?), » 1428. — « Marinier, » au lieu de « navire » et « barque », 1522. — « Il n’en sonnerait pas, si ce n’est pendant une bataille, » 1769. — « Thierri, » 2883. — « Parfums, » au lieu de « l’antimoine, » 2958, et partout, pour traduire alves, « les auves » au lieu de « les arçons ». ═ À la suite du v. 3721, écrire le suivant : « Les barons français la plaignent : les voilà tout en pleurs. »

*** L’erratum motivé se trouve, comme nous l’avons annoncé dans un volume complémentaire.


TOURS. — IMPRIMERIE MAME