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HISTOIRE D’UN POËME NATIONAL

couverts de moissons et tous les trésors que Dieu lui a si libéralement prodigués. Et devant cette France qu’ils croient avoir avilie et déshonorée, je ne puis m’empêcher de redire en pleurant, mais avec un espoir immense, ce beau vers de la Chanson de Roland, que j’ai si souvent répété depuis six mois : « Tere de France, mult estes dulz païs ! » Et je m’empresse d’ajouter : « Damnes Deus pere, n’en laiser hunir France ! »



8 Décembre 1870.