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Nous avons fini cette longue promenade où la vie de l’humanité est représentée d’une manière progressive et plastique par des tableaux empruntés à l’histoire, sans la ressource de l’allégorie et du symbolisme. Jusqu’à présent l’on pourrait ne voir, à la rigueur, dans ce que nous venons de décrire, qu’une gigantesque illustration de l’Histoire universelle de Bossuet ; l’artiste ne s’est servi que de la réalité ; toute idée emprunte la forme d’un fait ou d’un événement connu. C’est du choix ou de la juxtaposition que résulte le sens général. Aucune signification n’est forcée. Chaque tableau, chaque personnage a sa valeur propre, et pas un ne porte écrit sur une banderole : « O muthos deloi oti ! » Leur portée mythique ne se révèle que par la succession. La guerre de Troie est bien la guerre de Troie et pourrait être exposée toute seule ; mais après avoir fait feuilleter aux yeux cette grande chronique de l’univers, le peintre, en se restreignant toujours aux ressources de son art muet, tire les déductions des faits qu’il vient d’exposer.

Comme nous l’avons dit, la coupole est soutenue par