qui venait de perdre sa fille unique et qui cherchait une enfant du même âge lui ressemblant un peu afin de lui laisser sa fortune qui était immense. Cette dernière invention du prince de Nagato réussissait assez bien, mais la besogne était rude, ils avaient déjà employé huit jours à ces recherches et ils n’avaient encore visité que les palais et une rue d’Osaka.
— Jamais nous n’arriverons à voir toutes les maisons de cette ville immense, disait Fidé-Yori, nous sommes fous.
— Nous risquons de vieillir avant de trouver ce que nous cherchons, répliquait Nagato. N’importe, cherchons toujours, peut-être dans la prochaine demeure où nous pénétrerons la rencontrerons-nous.
Fidé-Yori soupirait.
— Attendons le jour où le théâtre ouvrira ses portes, dit-il.
Enfin, de grandes affiches peintes sur des étoffes de soie ou sur des papiers de couleur annoncèrent la date de la représentation.
— C’est au théâtre que nous la verrons : elle y sera, j’en suis sûr, disait le siogoun se rattachant à cette espérance.