glant qui dégouttait sur le plancher. Il le remit tranquillement à sa ceinture.
— La bataille est perdue, dit-il en ricanant, je suis vaincu.
— Celui que tu avais cru déshonorer est là à ta porte et vient châtier tes crimes, dit Fatkoura.
— Ah ! tu sais que Nagato n’est pas mort, s’écria le prince, mais qu’importe, il est là, c’est vrai, il vient pour te délivrer, mais avant qu’il te reprenne, ajouta-t-il d’une voix tonnante, avant qu’il ait franchi les murs effondrés de mon château, entends-tu bien, tu m’appartiendras.
Fatkoura lit un bond en arrière et se recula jusqu’au fond de l’appartement.
— Tu devines, continua Toza, que je n’ai pas pour rien quitté le combat. Les vainqueurs sont sur mes talons. Je ne perdrai pas de temps en supplications vaines.
Il marchait vers Fatkoura.
— Au secours ! cria-t-elle d’une voix déchirante, à moi, Tika ! Nagato ! viens à mon aide !
Toza lui mit la main sur la bouche.
— À quoi bon crier ? dit-il, personne ne viendra. Résigne-toi, tu es bien à moi maintenant ; tu ne m’échapperas pas.
Il l’avait entourée de ses bras, mais tout à coup il vit briller quelque chose au-dessus de