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et qu’un éclair de bonheur illumina son visage.

Peut-être, cependant, s’était-elle méprise sur le sens des paroles du prince.

— Viens près de moi, dit-elle, repose-toi sur ces nattes, Tika nous servira du thé et des friandises.

— Ne pourrais-je d’abord faire parvenir a la Kisaki une supplique secrète de la plus haute importance ? dit Nagato. J’ai saisi le prétexte de cette missive précieuse à apporter, pour m’éloigner d’Osaka, ajouta-t-il en voyant une ombre sur le front de Fatkoura.

— La souveraine me tient rigueur depuis ta dernière apparition ; je n’oserais approcher d’elle ni envoyer vers son palais aucun de mes serviteurs.

— Il faut cependant que cet écrit soit en ses mains dans le plus court délai possible, dit Nagato avec un imperceptible froncement de sourcil.

— Que faire ? dit Fatkoura à qui n’avait pas échappé ce léger signe de mécontentement. Veux-tu me suivre chez une de mes illustres amies, la noble Iza-Farou-No-Kami ? Elle est en faveur en ce moment, peut-être pourra-t-elle nous servir.

— Allons vers elle sans plus tarder, dit le prince.

— Allons, dit Fatkoura avec un soupir.