— Merci de ce souhait, dit le prince, qui soupira.
Il alla tirer un panneau et appela Loo.
Le jeune serviteur accourut. Il était vêtu comme l’enfant d’un artisan, mais il avait passé son sabre à sa ceinture.
Il aida son maître à revêtir un costume sans ornements, puis le prince ouvrant un coffre enveloppa dans sa ceinture une somme considérable.
— En route, maintenant, dit-il en s’approchant du souterrain.
Loo regarda cette trappe ouverte sans manifester la moindre surprise. Une lanterne allumée était posée sur la dernière marche ; il prit la lanterne et commença à descendre ; le prince le suivit et referma la trappe. Ils descendirent alors cinquante marches et se trouvèrent dans un petit carrefour duquel s’éloignaient deux étroits couloirs.
Une odeur de terre humide et un froid glacial régnaient en cet endroit.
— De quel côté allons-nous, maître ? demanda Loo en regardant les deux routes divergentes.
Le prince s’orienta un instant.
— Prenons à droite, dit-il.
Ils s’engagèrent dans l’étroite galerie, soutenue de loin en loin par de larges poutres de bois noir, et marchèrent une demi-heure