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Ce conte plongea les princesses dans une douce rêverie. Les hommes déclarèrent que Nagato venait de créer une nouvelle manière de conter, et que cette improvisation aurait pu être mise en vers.

La reine, qui comprenait que c’était pour elle seule que le prince avait parlé, lui jeta, presque malgré elle, un regard plein d’une mélancolique douceur.

La journée touchait à sa fin. Deux princesses vinrent s’agenouiller devant la Kisaki, afin de prendre ses ordres pour les divertissements du lendemain.

— Demain, dit-elle, après avoir songé quelques instants, déjeuner champêtre et lutte poétique au Verger occidental.

On se sépara bientôt et les ambassadeurs furent conduits aux pavillons qui leur étaient destinés et qui étaient enfouis sous la verdure et les fleurs.