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ancêtres, devant le disque lumineux du soleil ? » Taïko s’est endormi tranquille après avoir vu ces quelques lignes rouges ; aujourd’hui, il va se lever de son tombeau, parjure, pour te maudire.

Le vieillard, tout tremblant de colère, froissa entre ses mains le serment écrit avec du sang ; il le jeta au visage de Hiéyas.

— Mais crois-tu vraiment que nous allons te laisser ainsi dépouiller notre enfant sous nos yeux ? continua-t-il. Crois-tu, parce que tu ne veux pas rendre ce que tu as pris, que nous ne te le reprendrons pas ? Les crimes que tu médites ont obscurci ton intelligence, tu n’as plus ni âme ni honneur, tu oses te tenir debout devant ton maître, devant celui que tu as voulu tuer !

— Ce n’est pas seulement à moi qu’il veut arracher la vie, dit Fidé-Yori ; cet homme, plus féroce que les tigres, a fait assassiner cette nuit mon plus fidèle serviteur, mon ami le plus cher : le prince de Nagato.

Un frisson d’horreur parcourut l’assemblée tandis qu’un éclair de joie passait dans les yeux de Hiéyas.

— Débarrassé de cet adversaire redoutable, pensa-t-il, j’aurai facilement raison de Fidé-Yori.

Comme si elle eût répondu à sa pensée, la voix de Nagato se fit entendre.