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longtemps pour un homme aux mœurs dissolues et sans importance politique, c’est pourquoi j’ai d’abord favorisé son intimité avec Fidé-Yori ; combien je m’en repens aujourd’hui que je sais ce qu’il vaut !

— Vous voyez, maître, dit Faxibo, que le prince, sans doute averti de votre projet, n’a pas quitté Osaka.

— Moi, je te dis qu’il était à la Miako et n’en est parti que fort avant dans la nuit.

— Cependant, le prince de Toza ne l’a quitté lui-même que très-tard.

— Un de mes espions l’a suivi à Kioto, il y est entré en plein jour et n’en est ressorti qu’au milieu de la nuit.

— C’est incompréhensible, dit Faxibo ; tenez, le voici qui rentre, ajouta-t-il en apercevant le cortège de Nagato.

— Est-ce bien lui qui occupe la litière ? dit Hiéyas en essayant de voir.

— Il me semble l’avoir reconnu, dit Faxibo.

— C’est impossible, ce ne peut être le prince de Nagato, a moins que ce ne soit son cadavre.

À ce moment quelqu’un entra dans la chambre et se prosterna le front contre terre.

— C’est mon envoyé, s’écria Hiéyas qui revint Vivement dans la première salle, parle vite ; voyons, qu’as-tu appris ? dit-il au messager.