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ZIN-GOU



On arrive à la rade de Kasifi-No-Oura. La flotte apparaît magnifique et formidable : les grandes jonques ressemblent à des monstres et les voiles sont comme des ailes ! les marins acclament l’armée impériale qui répond par un long cri.

La souveraine a mis pied à terre ; elle s’avance jusqu’aux bords des flots, et, enlevant sa coiffure d’or, dénoue ses longs cheveux. Pour en effacer les parfums, elle les baigne dans la mer, puis les tord, les relève, en forme un chignon unique, tel que les portent les hommes.