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ISKENDER PROLOGUE Un tiède mois de djoumada faisait fleurir les jardins de la Perse. La neige du mont Albroz étincelait au soleil rajeuni, et les platanes qui font de Téhéran un bouquet de verdure déployaient leurs premières feuilles. D*un bout à Tautre du royaNime le peuple se réjouissait; on ne -voyait de tous côtés que danses, rires, querelles et ivresses. On entendait un nom sortir de toutes les bouches comme un cri de paix et de joie. C’est que le resplendissant, le glorieux, l’illustre fils de Mohammed, le maître des hommes, le ISKENDER.