Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
des cartons pleins d’études, d’esquisses, de dessins, de croquis, qu’il nous a été permis de feuilleter et qui témoignent de cet esprit chercheur, toujours en quête, toujours éveillé, oubliant la maladie par l’étude, et les défaillances du corps dans la contemplation de la nature.
En perdant Camille Roqueplan, l’École française a
perdu un de ses coloristes les plus fins, les plus
clairs, les plus lumineux ; un peintre charmant
qui avait su, chose rare, introduire l’art dans la
grâce et cacher un travail sérieux sous une facilité
épanouie. Ces tableaux si gais, si vifs, si spirituels,
si amusants pour l’œil, sont de vrais tableaux de
maître, et la postérité les reconnaîtra pour tels.
- 1855.