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CHAPITRE XV

neuvième aventure de mer


Je fis un autre voyage, d’Angleterre aux Indes orientales, avec le capitaine Hamilton. J’emmenais un chien couchant, qui valait, dans l’acception propre du mot, son pesant d’or, car il ne m’a jamais failli. Un jour que, d’après les meilleurs calculs, nous nous trouvions à trois cents milles au moins de terre, mon chien tomba en arrêt. Je le vis, avec étonnement, rester plus d’une heure dans cette position : je fis part de ce fait au capitaine et aux officiers du bord, et leur assurai que nous devions être près de terre, vu que mon chien flairait du gibier. J’en obtins qu’un succès de fou rire, qui ne modifia nullement la bonne opinion que j’avais de mon chien.

Après une longue discussion où l’on débattit mon avis,