force d’aller jusqu’au bout… Écoutez bien ceci, c’est la fin, vous serez libre après : malgré cette guerre à outrance que nous nous sommes faite, malgré ce cortège de deuil, qui défile là-bas, emportant votre fils vers les forêts du Suprême Repos, je poursuivais encore ce rêve, d’éteindre les haines séculaires en m’unissant à vous, de fondre en une seule nos deux dynasties rivales, pour laisser le grand empire à jamais apaisé…
Depuis que vous m’avez fait asseoir là, j’avais compris…
Et votre réponse ?
Ma réponse : ni vivante ni morte je ne permets que l’Empereur des Tartares frôle seulement ma main… Il est trop tard ; entre nous deux, il y a trop de sang qui coule en ruisseau…
Encore un mot, un dernier… Nous ne sommes pas seuls, à cette heure solennelle de l’histoire, dans ce lieu qui nous paraît vide et plein de