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PRINCE-FIDÈLE, avec un geste comme pour l’arrêter.

Non, ma divine Impératrice, non !… L’heure du repos, hélas ! n’est pas venue, ni pour vous, ni pour moi… Non ! votre lourde tâche n’est pas achevée encore !…

L’IMPÉRATRICE

Ma tâche, dites-vous, n’est pas terminée ?… Mais le palais n’est plus que ruines, les portes cèdent, les murailles croulent… Cette fois, nous ne tiendrons pas dix minutes… C’est la fin !…

PRINCE-FIDÈLE

Eh ! je ne le sais que trop, qu’il n’y a plus d’espérance !…


L’IMPÉRATRICE

Alors, laissez !… Puisqu’ils reviennent, les Tartares !… Tenez, je commence à les entendre sonner, moi aussi, leurs trompes de guerre !… Qu’elle soit prise vivante, votre Impératrice, ou seulement qu’on trouve encore son cadavre pour le jeter aux corbeaux, ce n’est pas ce que vous voulez, je pense ?

PRINCE-FIDÈLE

Écoutez, de grâce !… (Il fait signe d’approcher