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LIVRE II, SECTION III.

plus exactement possible aux autres lieux ; tandis que suivant l’autre méthode aucune observation ne l’emporte sur les autres, mais les erreurs sont, autant que faire se peut, distribuées entre toutes. La méthode de l’article précédent ne passera donc avant la première, que lorsque, accordant quelque partie des erreurs aux lieux il est permis de diminuer notablement les erreurs dans les autres lieux ; le plus souvent cependant, par un choix convenable des observations et on peut facilement éviter que cette différence ne prenne une trop grande importance. Il faudra, en effet, avoir soin d’adopter pour et des observations telles que non-seulement elles jouissent de la plus grande précision, mais aussi que les éléments qui en dérivent, ainsi que les distances, ne soient pas trop affectés par de petites variations dans les positions géocentriques elles-mêmes. On agirait par conséquent d’une manière peu prudente en choisissant des observations distantes l’une de l’autre d’un petit intervalle de temps, ou celles qui correspondraient à des lieux héliocentriques à peu près opposés ou coïncidants.