Pour le troisième exemple, nous choisissons les observations suivantes de Cérès, dont la première a été obtenue à Brème par l’illustre Olbers, la seconde à Gœttingue, par le célèbre Harding, et la troisième à Lilienthal, par l’illustre Bessel.
TEMPS MOYEN DU LIEU DE L’OBSERVATION. | ASCENSION DROITE. | DÉCLINAISON BORÉALE. | |
1805, Septembre . |
5j 13h | 8m 54s95° 59′ 25″ | 22° 21′ 25″ |
1806, Janvier |
17j 10h 58m 51s | 101° 18′ 40,6″ | 30° 21′ 22,3″ |
1806, Mai |
23j 10h 23m 53s | 121° 56′ 7″ | 28° 2′ 45″ |
Puisque les méthodes par lesquelles on peut tenir compte de la parallaxe et de l’aberration, lorsque les distances à la Terre sont considérées comme entièrement connues, ont déjà été suffisamment éclaircies dans les deux exemples précédents, nous renoncerons, dans ce troisième exemple, à cette augmentation superflue de travail, et, dans ce but, nous prendrons les distances approchées dans la « Correspondance astronomique du baron de Zach » (vol. XI, page 284), afin de dégager les observations de l’effet de la parallaxe et de l’aberration. Le tableau suivant montre ces distances avec les réductions qui en dérivent :
Distance de Cérès à la Terre |
2,899 | 1,638 | 2,964 |
Temps que met la lumière à venir à la Terre. |
23m49s | 13m28s | 24m21s |
Temps réduit de l’observation |
12h45m | 5s10h45m23s | 9h59m32s |
Temps sidéral en degrés |
355° 55′ | 97° 59′ | 210° 41′ |
Parallaxe d’ascension droite |
+ 1″,90 | + 0″,22 | − 1″,97 |
Parallaxe de déclinaison |
− 2″,08 | − 1″,90 | − 2″,04 |
D’après cela, les données du problème, après avoir été corrigées de la parallaxe et de l’aberration, et après que les époques ont été