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LIVRE I, SECTION III.
y ait assez de données pour pouvoir former trois équations indépendantes les unes des autres. Tout rayon vecteur donné en grandeur et en position fournit une équation ; c’est pourquoi trois rayons
donnés en grandeur et en position sont nécessaires pour la détermination d’une orbite. Mais si l’on en a deux seulement, un élément
même doit être déjà donné, ou au moins quelque autre quantité à
l’aide de laquelle il soit permis d’établir une troisième équation. De
là surgit une variété de problèmes que nous traiterons maintenant
successivement.
Soient , deux rayons vecteurs qui font avec une droite arbitraire menée par le Soleil, dans le plan de l’orbite, les angles ,
selon la direction du mouvement ; soit ensuite l’angle que fait,
avec la même droite, le rayon vecteur mené au périhélie, de telle
sorte que les anomalies vraies , répondent aux rayons
vecteurs , ; soient enfin l’excentricité, le demi-paramètre. On
obtient alors les équations
desquelles, si l’une des quantités , , est en outre donnée, on
pourra déterminer les deux autres.
Supposons d’abord que le demi-paramètre soit donné, et il
est évident que la détermination des quantités au moyen des
équations
peut s’effectuer d’après la règle du lemme III de l’article précédent.
Nous avons donc