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C.-F. GAUSS


quent, la similitude ne peut avoir lieu que dans les parties infiniment petites.

Si les points qui doivent correspondre à un nombre déterminé de points donnés dans le premier plan sont assignés sur la représentation, on peut aisément, à l’aide de la méthode ordinaire d’interpolation, trouver la fonction algébrique la plus simple qui remplisse cette condition. En effet, si l’on désigne les valeurs de te pour les points donnés par et ainsi de suite, et les valeurs correspondantes de par et ainsi de suite, on devra poser


ce qui est une fonction algébrique de dont l’ordre est inférieur d’une unité au nombre des points assignés. Dans le cas de deux points, où la fonction est linéaire, l’on a par suite similitude complète.

On peut appliquer utilement cette méthode dans la géodésie pour améliorer une carte faite sur des mesures médiocrement exactes, bonne dans les petits détails mais qui en grand est légèrement déformée, lorsque l’on connaît la position exacte d’un certain nombre de points. Il va sans dire néanmoins que l’on ne peut guère sortir des régions qui entourent ces points.

Si l’on traite la deuxième solution de la même façon, on trouve que la seule et unique différence consiste en ce que la similitude est inverse ; tous les éléments sur la représentation font entre eux des angles égaux en grandeur à ceux de l’original, mais en sens inverse, en sorte que ce qui se trouvait à droite est situé à gauche. Cette distinction ne présente rien d’essentiel, et elle disparaît si sur l’un des plans le côté re-