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ARITHMÉTIQUES.

que les formes composées des mêmes formes sont toujours proprement équivalentes. Or il est évident que si les formes , , , etc. sont proprement équivalentes aux formes , , , etc., la forme composée des premières est proprement équivalente à la forme composée des dernières.

242. Les propositions précédentes renferment la composition des formes dans sa plus grande généralité ; passons maintenant à des applications plus particulières, par lesquelles nous n’avons pas voulu interrompre l’ordre du sujet. Nous commencerons par reprendre le problème du no 236, que nous limiterons par les conditions suivantes : 1o . que les formes à composer aient le même déterminant, ou qu’on ait  ; 2o . que et soient premiers entre eux ; 3o . que la forme cherchée soit composée directement des formes , . Il suit de là que et seront aussi premiers entre eux ; donc on aura , puisque doit être le plus grand commun diviseur des nombres et  ; donc . Comme les quatre nombres , , , peuvent être pris à volonté, supposons-les , , , , ce qui sera toujours permis, à moins qu’on n’ait à-la-fois , cas dont nous ne nous occuperons parconséquent pas ici, mais qui ne peut avoir lieu que pour les formes de déterminant positif quarré. Alors sera le plus grand diviseur commun aux nombres , , , et les nombres , , doivent être pris de manière qu’on ait  ; quant à , il reste entièrement indéterminé. On tire de là, en substituant pour , , , , etc. leurs valeurs,

[1].
  1. Si l’on avait , , , on trouverait , et or on a
    , , ,  ;
    et l’on satisfera à l’équation de condition en prenant et , ce qui donne


    On a donc  ; d’ailleurs , . Résultat de Lagrange. (Supplément à l’Algèbre d’Euler, p. 642). (Note du Traducteur.)

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