Page:Gauss - Recherches arithmétiques, traduction Poullet-Delisle, 1807.djvu/270

Cette page a été validée par deux contributeurs.
248
RECHERCHES

que leur rapport est celui de à sera la racine quarrée de de même, les nombres sont proportionnels aux nombres et si l’on suppose que leur rapport est celui de à sera la racine quarrée de

Au reste les quantités , peuvent être les racines positives ou négatives de et , d’où nous tirons une distinction qui paraît stérile au premier abord, mais dont l’usage se reconnaîtra par la suite. Nous dirons que dans la transformation de en , la forme est prise directement quand est positif, indirectement quand est négatif, et de même à l’égard de . Mais en ajoutant la condition que , nous dirons que la forme est composée ou directement des deux formes , , ou indirectement de ces deux mêmes formes, ou directement de et indirectement de , ou directement de et indirectement de , suivant que les deux nombres , seront positifs ou négatifs, ou que sera positif et négatif, ou négatif et positif. D’ailleurs on voit facilement que ces relations ne dépendent pas de l’ordre dans lequel ces formes sont placées.

Or nous observons que le plus grand diviseur commun des nombres divise les nombres , ce qui résulte des valeurs établies plus haut pour ces nombres, et que parconséquent doit diviser , , et les nombres ,  ; mais réciproquement tout diviseur commun de , divisera aussi . En effet, soit un de ces diviseurs, il divisera évidemment les nombres , , , , , , et partant, , , , , , et d’après cela et . Or si était impair, le serait aussi, puisque la somme est paire ainsi que la différence ; leur produit serait donc impair. Mais ce produit est et parconséquent pair, puisque divise , , , . Donc est nécessairement pair, et partant, et sont divisibles par .

Donc