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RECHERCHES

III. En désignant par ,  ; ,  ; , , etc. toutes les valeurs positives de , dans l’équation , comme dans le no précédent, s’il arrive que certaines valeurs dans cette série soient congrues aux premières, suivant un module quelconque donné  ; si, par exemple, on a , , et que les valeurs suivantes le soient aux secondes, ,  ; on aura de même , , etc., ce qui se déduit facilement de la loi même des deux séries. En effet, puisque , et que , on aura , et ainsi des autres. Il suit de là qu’on a généralement , , étant un nombre quelconque, et plus généralement si , on aura et .

IV. Or on peut toujours satisfaire aux conditions de l’observation précédente, c’est-à-dire, on peut toujours trouver un indice pour lequel on ait , , , , suivant un module quelconque donné . En effet,

1o. On peut toujours satisfaire à la troisième condition, puisqu’il est aisé de s’assurer, par les caractères présentés dans la première observation, que l’équation est résoluble ; et si les plus petites valeurs de , , sont , , on en déduira ,  ; ainsi et seront contenus dans les suites , , etc., , , etc. ; et si , , on aura . En outre on voit facilement qu’entre et aucun terme ne sera congru à , suivant le module .

2o. Il est clair que si dans ce cas les trois autres conditions sont remplies, c’est-à-dire, si , , , on pourra prendre  ; mais si l’une de ces conditions manque, on pourra prendre à coup sûr . En effet, de l’équation (1) et des formules générales qui donnent et dans le no précédent, on déduit