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ARITHMÉTIQUES.


étant le plus grand commun diviseur des nombres , , , et , tous les nombres entiers qui satisfont indéfiniment à l’équation

.

170. Si la forme est équivalente à une certaine forme ambiguë, elle sera équivalente, tant proprement qu’improprement, à la forme , ou encore elle sera proprement équivalente tant à la forme , qu’à la forme (no 159) ; on aura donc les représentations du nombre par appartenantes soit à la valeur soit à la valeur . Et réciproquement, si on connaît plusieurs représentations du nombre par la même forme , et que ces représentations appartiennent à des valeurs opposées de l’expression , la forme sera équivalente à la forme tant proprement qu’improprement, et l’on pourra assigner une forme ambiguë équivalente à .

Ces principes généraux sur la représentation des nombres nous suffisent pour ce que nous avons à dire à présent. Nous parlerons plus bas des représentations où les indéterminées ne doivent pas avoir de valeurs premières entre elles. Quant aux autres propriétés, les formes dont le déterminant est négatif, demandent à être traitées d’une manière tout-à-fait différente que celles dont le déterminant est positif. Aussi nous allons maintenant considérer séparément chacun de ces cas : nous commencerons par le premier comme étant le plus facile.

171. Problème. Étant proposée une forme quelconque dont le déterminant est négatif, et , trouver une forme qui lui soit proprement équivalente, et dans laquelle soit non , non , non .

Nous supposons que ces trois conditions ne soient pas réunies dans la forme proposée, autrement il serait inutile de chercher la seconde forme. Soit le résidu minimum absolu du nombre suivant le module [1] et , qui sera entier, puisque

  1. Il faut remarquer que si ou étaient zéro, le déterminant serait un quarré positif, ce qui est contre l’hypothèse, par la même raison et ne peuvent être de signe contraire.