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ARITHMÉTIQUES.


leur produit le serait aussi ; mais puisque est divisible par , ce produit est nécessairement pair ; donc cette supposition ne peut subsister, et les deux quantités sont paires, donc leurs moitiés , sont des entiers, et parconséquent et . Il suit de là, sans difficulté, que les quatre coefficiens des formules (I) sont toujours entiers.

Concluons de ce qui précède, que si l’on connaît toutes les solutions de l’équation , on en déduira toutes les transformations de la forme en , semblables à une transformation proposée. Nous donnerons plus loin le moyen de trouver les solutions de cette équation ; observons seulement ici que leur nombre est fini quand est négatif, ou positif et en même temps un quarré ; mais qu’il est infini, si est positif et non un quarré. Quand ce cas a lieu, et qu’on n’a pas (Voyez 3o.), il faudrait encore chercher comment on peut, a priori, distinguer les valeurs de et de qui donnent des transformations entières, et celles qui n’en donnent pas. Mais nous donnerons plus bas, pour ce cas-là, une autre méthode qui n’aura pas le même inconvénient (no 214).

Exemple. La forme se change par la transformation propre , en . On demande toutes les transformations propres de en . Ici ,  ; ainsi l’équation à résoudre est . On peut y satisfaire de six manières : , , , , , . La 3e et la 6e donnent des résultats fractionnaires et sont parconséquent à rejeter des autres. Résultent les quatre substitutions :

______
———


dont la première est la solution proposée.

163. Nous avons dit plus haut, en passant, qu’il pouvait arriver

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