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ARITHMÉTIQUES.

2o Quand n’est pas divisible par , nous ferons encore ici deux sous-divisions :

(A). Quand , on a toujours si  ; mais si , il faut que soit de la forme , et quand ou , doit être de la forme  ; si cette condition a lieu, ou aura . (Voyez no 103 ).

(B). Quand est différent de , la relation de à est la même que celle de à . ( Voyez no 101).

III. On cherchera de la manière suivante la relation d’un nombre quelconque à un nombre premier impair : quand , on substituera à son résidu minimum positif suivant le module , ou, ce qui est quelquefois avantageux, son résidu minimum absolu, qui aura avec la même relation que .

Or si l’on résout ou le nombre pris à sa place, en facteurs premiers etc., auxquels il faut joindre le facteur , quand est négatif, il est évident que la relation de à dépendra de la relation des facteurs etc. à ensorte que, si parmi eux il y en a non-résidus de on aura mais s’il y en a on aura Au reste, on voit facilement que si parmi les facteurs etc,, il y en a un nombre pair d’égaux entre eux, on peut les rejeter, puisqu’ils n’influent en rien sur la relation de à

IV. Si et sont facteurs de leur relation à se trouve par les nos 108, 112, 113, 114, mais la relation des autres nombres à dépend de la relation de à ces nombres. (Théorème fondam. et no 131). Soit l’un d’eux ; en traitant et comme nous avons traité et qui étaient des nombres plus grands, on trouvera que la relation de à peut être déterminée par les nos (108—114), (si, par exemple, le résidu minimum de n’est divisible par aucun nombre impair), ou que cette relation dépend de celle de à des nombres premiers plus petits que lui. Il en est de même des autres facteurs etc. Or on voit facilement qu’en continuant ces opérations, on arrivera né-