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d’ailleurs que les diamants de la poésie perdent à la traduction la plupart de leurs feux. — Mais nul n’exigera de vers traduits la beauté de vers originaux. Il nous suffit que Ton puisse deviner à travers notre copie ce que doit être le modèle.

Au surplus, nous ne donnons ces essais de traduction que comme le minimum de ce qui est permis en ce genre, afin d’engager ceux qui peuvent mieux, à reprendre et à continuer l’œuvre que nous avons tentée ; et en même temps, nous ne le dissimulons pas, afin de décourager ceux qui resteraient au dessous de ce minimum.

Enfin nous prions les hommes du métier de ne pas se scandaliser de certains redoublements de rimes, ou de fort légères infractions aux habitudes du rythme français que nous n’avons hasardées quelquefois que pour reproduire plus exactement le rythme de notre auteur, ou du moins pour permettre au lecteur de s’en faire une idée plus approchée.

V. G.