vait alors le petit-fils du grand Racine.
Jusqu’à Montevideo, capitale de l’Uruguay, sur la côte orientale de l’Amérique du Sud, la traversée se fit rapidement et par un temps magnifique. Les deux Français résolurent d’y débarquer pour y faire un séjour de deux semaines ; ils en repartiraient par le prochain paquebot qui suivrait la même route que « l’Equateur ». Ils y eurent l’occasion d’assister à une course de taureaux, qui leur parut une affreuse boucherie et un spectacle sans aucune grandeur. Les pauvres chevaux, sacrifiés, éventrés à coups de cornes, les entrailles traînantes, faisaient pitié. Robert et son guide remarquèrent d’ailleurs avec une sorte de soulagement que les femmes de Montevideo ont le bon goût de ne pas paraître à ces exhibitions peu ragoûtantes.
Tout coûte fort cher à Montevideo ; l’hôtel, sans extra, revenait à chacun d’eux, par jour, à vingt-cinq francs. Un chapeau