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nera pour y demourer de jour, de grands temps. Et se on li encharnoit, il y pourra bien mengier, mes il s’en yra bien loin demourer.

On puet connoistre un lou d’une louve par les trasses. Quar le lou a plus gros talon, et plus gros doiz, et plus grosses ongles et plus reon pié que n’a la louve ; et la louve plus esparpillée et plus long pié et plus menuz talon et doiz, et plus longues ongles et agüez. Et voulentiers elle giète ses laissés enmy les voyes. Et le lou touzjours voulentiers à l’un des costés du chemin.

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