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la glant chiée ès ruysseulz et les porcs les y vienent bien querir, quant toutes mengeures leurs sont faillies. Et s’il en encontre, il le doit destourner en cieu manière. Les sengliers, comme j’ay dit, demuerent voulentiers en fort pays ou de boys ou de bruyères ou d’ajoncx, et aucunefois ilz demuerent bien ès hautes fustoyes ; mes que de bas ayt aucun fort.

Et s’il encontre d’un senglier qui li plaise en aucunes questes que jay dit dessus et il entre ès hautes fustoyes, combien qu’il y puisse demourer, poursieve le hardiement, quar s’il l’en fait aler, ne puet trop gréver ; quar il est de bon raprouchier, meilleur que nulle autre beste pour l’ourgueill qu’il ha. Toutesvoyes il y ha bien des sengliers malicieus, que tant tots comme ilz oyent un chien, ilz s’en vont, que jà de tout le jour ne le rapprochera l’en, aussi bien comme si trois chiens ou quatre les chassoyent. Et pour ce je loe pour le mieulz que, s’il encontre d’un senglier, il ne le poursuyve pas trop. Espicialement s’il entre en fort pays ou il li semble que puisse et doyve bien demourer ; mes quant il verra qu’il entrera en bon pays, si face ilec ses brisées et preinhe au tour à tout son limier, ainsi comme j’ay dit en la queste du cerf et s’en revienhe à l’assemblée.

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