qu’en Basse-Allemagne on l’appelle dümeke, à Osnabrück dümke, dans le Mecklembourg düming, dans le Holstein on dit : Hans Dümken, Hans Dümkt sitt opm wagn 28 ; dès le XVIIe siècle, Prætorius parle de pollicari auriga, dümeke fuhrman (D. M., p. 689) 29. Ne trouverait-on pas quelque sens analogue aux mots lithuaniens gryjulia, gryjdo rats (rats = roues, char), que Grimm n’a pas expliqués ? Il est certain que ce nom n’est pas inconnu des Slaves : Grimm cite, d’après le dictionnaire de Jurgmann, l’expression tchèque paleçky a wozu, « Poucet en char, » pour la Grande-Ourse.
este à savoir maintenant quel rapport on
a pu établir entre le petit Poucet et le conducteur
du char céleste, pourquoi on a pensé
à ce héros lilliputien pour lui confier la direction
de ce colossal attelage. C’est ce qui s’expliquera
si on recherche la plus ancienne
forme des contes de Poucet et ce qui aidera
en même temps à démêler cette plus ancienne
forme à travers les mille variantes qu’a reçues