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DE LA PHILOSOPHIE
EN GENERAL.


L

Philofophîe cft l’amour, Vecn-

| de, & V exercice de la SagefTe , 5c la Sigefle une certaine difpofition d’Eipiit à embrafl~ct la Vérité en toutes choies , Se à fuivre l’Honneftcté dans toutes les actions de la vie , de façon que la Pbilofophie n’eft autre chofe qtlme certaine recherche, on pour fuite Àe la Veiiti & tout tnfemblt àt l’Hornie&eté. De cecy l’on entend que la Philosophie a deux Parties , dont l’une peut eftee appellce Vhyjio^tu , ou Naturelle t parce qu’elle cherche la Vérité dâs toutes les chofes de la Naturesl’auire Ethïij «f,on Morde;^3X<x qu’elle s’occupe h ■ introduire l’Honneftetédanslesmceurs. Del’aflemblage de l’une & de l’autre naift confequemment cette Venu qu’on? appelle communément la Sageffe , c’elfc i, dire la SagefTe confommrfe, cette Couyctaiïit peifeâion de i’Efyrit , par la-