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XII
Dans les bras de la mer dorée Midi sommeille, l’air est lourd. Comme tes yeux, mon adorée, Le ciel est imprégné d’amour.
Et pour nous voici qu’à l’orée Des forêts profondes du jour Les dieux s’éveillent tour à tour Dans les bras de la mer dorée.
La voile se gonfle au soleil, La barque est toute parfumée, C’est à toi que dans leur sommeil Les dieux songeaient, ma bien-aimée.