Page:Gasquet - Les Chants de la forêt, 1922.djvu/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.
21
LES CHANTS DE LA FORÊT


Sentant confusément que ce serait sa faute ;
Mais je crois qu’il trait toujours la tête haute,
Car personne ne hait les chênes dans les bois :
Et lui serait comme eux doux et fort à la fois.

Ainsi dans la forêt pleine d’odeurs et d’ailes,
Quelqu’un rêve… quelqu’un que tu sais bien, mon cœur,
Depuis que visité par l’Être de douleur,
Dans l’été de la mousse et des sèves fidèles,
Tu bois l’amour de tout aux sources éternelles.