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LES CHANTS DE LA FORÊT


Une amitié te vient pour toute pauvre chose,
Tout geste humain t’émeut, ta vanité n’est plus.
Béni soit sur Le front où le pardon se pose
Le signe épanoui des plus humbles vertus… »

Comme il parlait encore, exaltés par les larmes
Mes yeux le virent, l’Ange, ô mon enfant, c’est toi…
Âme de la forêt, dans l’ombre des grands charmes,
Tu me tendais l’anneau nuptial de ta foi.