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L’ENFANT


Et durœ quercus sudabunt roscida mella


Dans les batailles lyriques
Que le monde livre à Dieu
Les poëtes magnifiques
Secouent des torches de feu.


Ils voient, dans leurs larges voiles,
Que gonfle le vent des mers,
Descendre avec les étoiles
L’Avenir, père des vers.


À leur voix, les cœurs se lient
Selon leur rythme immortel.
Et les cités multiplient
Se levant à leur appel.