Page:Gaskell Craik - Trois histoires d amour.djvu/273

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

disposé à parler qu’à conserver, et que les autres ne doivent ni envier ni dérober ! Grâce à Dieu, je me suis resté fidèle à moi-même ainsi qu’à eux !

Jour après jour, je voyais les joues arrondies de Jeanne perdre leur couleur et former cette ligne oblique qui indique le départ de la jeunesse. Une fois, elle était assise près de moi, et baissant la tête, elle me dit :

— Voyez, Marc.

Et, sous une mèche noire, je vis des cheveux blancs trop nombreux pour les compter.

Je ne sais pas bien quel fut le sentiment que j’éprouvai ; je sais cependant qu’il n’était pas exclusivement douloureux.