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ment de côté les avantages qu’ils auraient pu tirer de l’application raisonnée des modifications hygiéniques dans les maladies.

C’est vers le milieu de ce siècle seulement, que nous voyons la diète décrite avec soin par Delafond, dans son traité de thérapeutique.

M. Lafosse a comblé, dans son traité de pathologie générale, les lacunes laissées par son prédécesseur. Notre éminent professeur s’est occupé non-seulement de la diète en particulier, mais aussi de tous les moyens hygiéniques indispensables pour le rétablissement de la santé.

Non-seulement, ces secours hygiéniques sont nécessaires aux animaux malades, mais ils leur sont souvent plus utiles que la plupart des médicaments proprement dits. À l’aide de ces seuls secours un grand nombre de maladies aiguës peuvent se terminer favorablement, tandis que sans leur concours, les médicaments les mieux indiqués seraient toujours insuffisants. Ce n’est même qu’à leur usage qu’on doit attribuer la cure de presque toutes les maladies chroniques ; c’est là une vérité due de nombreux faits ont confirmée et confirment encore chaque jour.