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se fatiguent très-vite dans la station tripédale, et quelques jours suffisent pour qu’elles se voient forcées à se coucher. Mais bientôt le besoin de se relever se faisant sentir, les animaux essaient en vain de le satisfaite par tous les moyens possibles ; ils s’agitent violemment, font des efforts induis, brisent les appareils, dérangent les pansements déjà appliqués, d’où des complications dont il est le plus souvent impossible de triompher malgré toutes les ressources de l’art. Quelquefois cependant les animaux au lieu de se coucher s’obstinent à rester debout, ce qui détermine des altérations très graves ; telles sont la fourbure, les distensions des tendons, des ligaments, etc.

De ce qui précède on conçoit qu’une seule indication se présente tout d’abord, prévenir ces redoutables complications. C’est pour arriver à ce résultat, que les appareils de suspension ont été employés. Mais, disons-le tout de suite, ces appareils n’ont que des avantages fictifs, car, outre qu’ils sont d’une manœuvre difficile, ils ont tous l’inconvénient de ne point s’accommoder à la taille des animaux et aux déplacements qu’on voudrait leur faire subir. C’est pour obvier à ces inconvénients que M. Lafosse a imaginé un appareil de ce genre, remplissant toutes les conditions voulues. Sa description, que nous passerons sous silence, viendrait d’ailleurs à l’appui de cette assertion. Qu’il nous suffise de dire qu’ayant été établi dans les infirme-