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tives, le tétanos, les maladies fébriles, si l’on veut éviter des refroidissements, des accès tétaniques, par suite de la surexcitation du système nerveux.

Couvertures. — Ces sortes de vêtements sont d’un utile secours pour les animaux qui sont malades ou qui le deviennent facilement par l’effet du froid. Leur présence sur la peau détermine un afflux de sang vers la membrane tégumentaire, ce qui facilité les sécrétions et la transpiration ; la température élevée à laquelle elles la maintiennent active aussi, tout en la régularisant, la marche des maladies éruptives.

Associées à un air pur et frais, elles donnent d’excellents résultats surtout dans le traitement des affections charbonneuses et typhoïdes. Dans les maladies cutanées aiguës elles sont au contraire contre-indiquées, car la chaleur qu’elles occasionnent ravive le prurit, d’où des frottements et par suite des complications.

Les couvertures, en préservant encore la peau des corps extérieurs, de la poussière, des insectes ailés ont aussi leur utilité, alors que ces derniers individus s’acharnent à tourmenter nos animaux domestiques.

Repos. — Le repos est très-souvent indispensable dans les maladies pour éviter l’irritation, l’afflux du sang dans l’organe souffrant, et aussi pour économiser les forces déprimées par la maladie.