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Pansage. — Nettoyer avec soin et à propos la peau des animaux est un bon moyen pour aider à la résolution des maladies. Les animaux régulièrement pansés ont la peau propre, souple, perméable ; en la débarrassant de la poussière qui obstrue ses pores, on la rend aussi plus apte à exercer ses fonctions éliminatoires.

Le pansage, en augmentant la transpiration, favorise indirectement les absorptions intérieures, la disparition des tumeurs et des engorgements ; il peut même amener à lui seul la guérison de certaines maladies cutanées. L’excitation qu’il produit sur la membrane tégumentaire active la circulation dans les capillaires du derme, d’où résulte une élévation dans la température de la partie frottée. Cette excitation réveille toutes les fonctions, l’appétit augmente, soit par l’effet de cette excitation générale, soit par le besoin de réparer les pertes que fait l’économie en chaleur et en transpiration cutanée. En facilitant les fonctions dont l’exercice régulier et continu est indispensable à l’entretien de la vie, le pansage devient donc très-efficace dans le traitement des maladies.

C’est surtout au déclin des affections aiguës et pendant le cours de celles qui sont chroniques que le pansage réitéré donne de bons résultats. Il doit au contraire se pratiquer avec modération ou bien même être suspendu dans les affections érup-