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autant que possible suffire pour lui conserver une température moyenne, uniforme et subordonnée à la saison, à la nature des maladies, résultats qu’il est très difficile d’atteindre dans la plupart des locaux affectés aux animaux malades.

Une description détaillée de la manière d’être des locaux trouverait ici ses avantages, mais cette étude ne sera point entreprise, car nous serions forcé, pour cela, d’entrer dans le domaine de l’hygiène proprement dite, ce qui nous entraînerait trop loin. Qu’il nous suffise de dire, que le local habité par un de nos grands animaux doit être assez vaste pour contenir au moins 30 à 40 mètres cubes d’air. Celui-ci aura une température convenable s’il présente, eu égard à celle de l’extérieur, les conditions suivantes données par M. Lafosse : « Il faut qu’en hiver, l’air extérieur étant + 0°, celui de l’intérieur ne varie guère qu’entre + 8° et + 10° ; tandis qu’en été, sous une température extérieure de + 30°, celle de l’intérieur ne doit osciller qu’entre + 20° et + 25° ; à 15 degrés l’équilibre peut exister entre la température du dehors et celle du dedans. »

Cette température intérieure, pourra cependant être modiliée si cela est nécessaire. Ainsi s’il s’agit de rétablir les fonctions de la peau, il n’y aura pas d’inconvénient à maintenir la température un peu plus élevée, tandis qu’on devra l’abaisser si on a affaire à une typhose, au vertige, etc.