Le folklore, c’est ça ! Il se nourrit et s’engraisse des détails de notre vie provinciale, si particulariste, si pittoresque, si intime ; il a pour but de les sauver de l’oubli.
Pour accomplir l’œuvre folklorique, le Cayaux-Club est là — et le Cayaux-Club, c’est moi !
Nous seuls, à Mons, sommes capables de développer l’esprit local en popularisant le folklore.
Il suffira d’expliquer ça aux Montois.
Ça glissera tout seul dans leurs idées : personne ne s’est jamais étranglé en mangeant du beurre.
Les moyens d’action sont multiples et faciles : promenades folkloresques, expositions, concours, bulletin, conférences, tracts, concerts… que sais-je encore ?
Tout un avenir brillant s’ouvre devant nous.
Qu’on me comprenne bien : ce que nous voulons mettre en valeur, ce ne sont pas nos grandes œuvres d’art, soit-y sculpture, soit-y peinture, soit-y architecture. Les membres du Cayaux-Club en général — et moi même en particulier, je ne rougis pas de le dire — ne sont pas assez ferrés sur le chapitre esthétique. Et d’ailleurs, une masse de savants, depuis P. Heupgen jusqu’à l’abbé Puissant, ont mis tout ça en ordre depuis longtemps ; ils ont écrit des